Selon les choix de vie, les évènements, les accidents, les conditions de logement (domicile devenu trop grand, inadapté, éloigné des proches), les personnes qui avancent en âge peuvent souhaiter déménager dans un logement aux services collectifs.
Etablissements pour personnes autonomes: résidences services, résidence autonomie...
Ces établissements permettent de louer ou d'acheter un appartement et de bénéficier de services collectifs à la carte (restaurant, ménage, blanchisserie).Ces structures sont de tailles et de tarifs variables : de la petite unité de vie comme les MARPA de la Mutualité sociale agricole, aux résidences autonomie généralement communales et accessibles aux faibles revenus, aux villages Séniors et résidences services haut de gamme. Les loyers et prix des appartements dépendent de son statut social ou commercial, de son implantation, de la qualité de l'immobilier etc. Des services d'aides et de soins à domicile peuvent intervenir dans ces domiciles. Mais si la perte d'autonomie des résidents s'amplifie (ces établissements ne sont pas médicalisés), il faudra déménager.
Accueils, hébergements temporaires
Pour les personnes malades Alzheimer, des accueils de jour spécialisés, non médicalisés, proposent des activités adaptées. Ils sont accessibles de une demi-journée à plusieurs jours consécutifs. Avant d'envisager un déménagement quasi-définitif, des établissements proposent des séjours temporaires dans des services plus ou moins médicalisés. Cette solution transitoire, pour des vacances, pour ne pas rester seul l'hiver, se développe partout sur les territoires.
Familles d'accueil
Les départements agréent quelques familles d'accueil sur leurs territoires qui sont rémunérées pour accueillir à leur domicile une, deux ou trois personnes âgées. Ces familles doivent répondre à des critères précis, après une enquête sociale : conditions de logement, services proposés, disponibilité, tarifs/contrat. La personne âgée paye un loyer, une indemnité de frais d'entretien voire de temps d'aides supplémentaires suite à une maladie par exemple.
Hôpital de jour
S'il est nécessaire de faire un bilan approfondi, un court séjour en hôpital de jour permet d'accéder aux différentes techniques de diagnostic et suivi pour définir ou ajuster un plan d'aide et de prévention de la perte d'autonomie. Des services de courts séjours gériatriques permettent de gérer une crise (chute, décompensation, troubles du comportement…), de poser un diagnostic, avant un retour à domicile.
Les services de soins de suite et réadaptation
Après une hospitalisation, sur prescription médicale, ces services de santé sont dotés de professionnels tels que ergothérapeutes, kinésithérapeutes, diététiciens qui vont aider la personne malade, handicapée, à recouvrer une autonomie fonctionnelle. La durée moyenne des séjours est de plusieurs semaines.
Les maisons de retraite médicalisées
En cas de perte d'autonomie physique ou psychique installée, des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), propose un hébergement généralement en chambre seule avec des services collectifs intégrés au tarif « hébergement » (location de la chambre, repas, blanchisserie, entretien des locaux, animations). Le tarif dépendance est acquitté selon le niveau de perte d'autonomie (grille AGGIR). Il finance une partie du personnel aide-soignant, les produits pour l'incontinence. Le tarif soins pour le personnel médical (aides-soignantes, infirmière, médecin) est financé via la Sécurité Sociale. Près de 7 000 EHPAD sont répartis sur le territoire. Ils sont de statuts publics, privés commerciaux, privés associatifs. Le tarif moyen est de 2 200 euros par mois. Des aides publiques (aide sociale récupérable à la succession) n'empêchent pas l'obligation alimentaire qui rend les enfants voire petits-enfants solidaires de leurs parents et grands-parents. Des services publics hospitaliers (Unités de soin de longue durée : USLD) accueillent des personnes malades, très fragilisées, à la suite d'une hospitalisation ou d'un passage en service de soins de suite et de réadaptation (SSR), avec un encadrement médical renforcé, pour un tarif hébergement équivalent aux EHPAD. Ces établissements médicalisés disposent souvent d'unités spécialisées pour l'accueil de personnes désorientées, malades Alzheimer, appelées aussi Cantou.
Où vous renseigner:
Les centres locaux d'information et coordination (CLIC), les centres communaux d'action sociale (CCAS), les réseaux gérontologiques, les assistantes sociales des hôpitaux, les mutuelles, caisses de retraite, vous aident à évaluer la situation de la personne âgée et l'orientent vers la solution d'hébergement adaptée.