Même si l’on est malade, atteint d’un handicap ou un peu déprimé, partir en vacances est une excellente façon de prendre l’air. De s’éloigner quelques temps de son quotidien pour revenir avec un regain d’énergie, de nouvelles envies. Et ceci est valable pour l’aidé comme l’aidant !
Toutefois, une question se pose bien souvent : faut-il partir ensemble ? Ou trouver une solution pour que l’aidé puisse partir en séjour adapté ? Différentes options sont possibles, et il ne faut pas hésiter à choisir ce qui convient le mieux en fonction de la situation du moment, sans culpabiliser, en sachant qu’il sera possible de faire autrement la fois d’après.
Les vacances adaptées
Une solution possible ? Les séjours adaptés, qui désignent les séjours destinés aux personnes en situation de handicap et/ou en perte d’autonomie. Il existe différents types de séjours adaptés, dont l’organisation tient compte du type de handicap (déficience intellectuelle, troubles psychiques, autisme, handicap moteur, auditif, visuel, etc.) et du niveau d’autonomie des vacanciers en situation de handicap.
Tout au long de l’année, des associations comme INT’ACT, Vacances Ouvertes ou SIEL BLEU (liste non exhaustive) organisent des séjours de vacances adaptés, en partenariat avec l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV). L’Union française des centres de vacances et de loisirs (UFCV) propose également des séjours de vacances adaptés aux personnes en situation de handicap, tout comme certaines délégations départementales de l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychique (UNAFAM).
En partant quelques temps de son côté, l’aidé va vivre des expériences, faire des rencontres, sortir de son quotidien et regagner en autonomie.
J’ai été surprise de voir les progrès réalisés par les vacanciers en quelques jours à peine, témoigne Noémie, une accompagnatrice de séjours adaptés. Malgré leur handicap, ils sont heureux de participer aux activités, de découvrir de nouveaux lieux. Ils vont vers les autres, se détendent, rigolent. C’est un bonheur de voir tout le bien que ce type de vacances peut leur apporter.
Vivre le répit en famille
Une autre solution possible est celle proposée par l’association Vivre le répit en famille (VRF), qui allie village de vacances et structure médico-sociale. VRF propose en effet d’accueillir aidant et aidé dans une même structure, avec un accompagnement qui tient compte de la situation et des envies de chacun.
L'aidant est soulagé des contraintes du quotidien et a ainsi l’occasion de prendre un peu de répit. Il peut aussi profiter d’un programme d’information et de formation au sein de l’établissement. Parallèlement, le proche aidé est pris en charge dans la structure médico-sociale intégrée au village de vacances (prestations médicales, paramédicales, animations, etc.).
Et, bon à savoir : 75 à 85 % du coût du séjour peut être pris en charge par les caisses de retraite complémentaire. Enfin, il ne faut pas hésiter à solliciter la famille ou les amis afin de trouver ensemble des formules bénéfiques pour chacun.
> Pour en savoir plus sur Vivre le répit en famille : www.vrf.fr