Le congé de survenue du handicap
Un jour, la nouvelle arrive, et on ne sait pas comment réagir, on se sent perdu, désemparé. C’est pourquoi la loi n° 2016-1088 du 08 août 2016 permet, dans un souci de modernisation du dialogue social, de prendre un congé de deux jours minimum pour l’annonce de la survenue d’un handicap chez un enfant.
Le congé de présence parentale
Ensuite, il faut s’organiser, envisager les différentes solutions qui s’offrent à nous et pouvoir s’occuper de l’enfant, pouvoir être à domicile si c’est notre choix. Dans ce cas, le congé de présence parentale permet de bénéficier de 310 jours de congés ouvrés par enfant et par pathologie, à utiliser au maximum sur 3 ans. L’enfant à charge doit être atteint d’un handicap relativement grave, rendant indispensable la présence d’un parent de manière partielle ou totale. Ce congé peut être renouvelé dans certains cas.
Etant non-rémunéré, celui-ci ouvre droit à l’Allocation Journalière de Présence Parentale (ou AJPP) versée par la CAF
Le congé de proche aidant / de solidarité familiale
D’une durée de 3 mois tous les deux, le congé de proche aidant permet de poser des congés de manière partielle ou totale afin de s’occuper d’un membre de sa famille handicapée, alors que celui de solidarité familiale sera plutôt accordée aux personnes assistant un membre de la famille dont le pronostic vital est engagé. Tous les deux ne sont pas rémunérés, toutefois l’Assurance Maladie peut verser des allocations journalières dans certains cas.
Les congés payés et RTT
La nouvelle loi relative au travail permet aux salariés de bénéficier de deux jours de congés supplémentaires par enfant et par an, sans condition d’âge lorsque celui-ci est en situation de handicap.
Les RTT peuvent quant à eux être donnés, de manière anonyme et sans contrepartie, à un autre salarié de l’entreprise assumant la charge d’un enfant âgé de moins de vingt ans atteint d’une maladie ou d’un handicap.