66 % des aidants sont actifs, salariés ou indépendants.
Jongler entre ces deux rôles est un défi quotidien. Le télétravail est-il une bonne solution ?
Pour Inès, salariée de 40 ans, le travail a une grande vertu : « Il me permet de quitter temporairement et mentalement mon rôle d’aidante. Mais le cumul de ces deux responsabilités est aussi lourd à porter. J’ai la chance de pouvoir télétravailler deux jours par semaine. Cela me permet de filer voir ma maman qui est en EHPAD directement quand j’ai fini ma journée de travail et cela m’évite de passer deux heures dans les transports. Nous gagnons plus de temps ensemble et c’est précieux ».
Son conseil ? « Il n’y a pas de solution miracle d’organisation, mais l’idéal est de trouver la bonne formule pour vous. Cela dépend de vos besoins et cela s’affine aussi avec le temps ».
Magali est aidante et graphiste indépendante. Son expérience lui a montré que le télétravail peut aussi se transformer en piège. « Ce qui est difficile quand on travaille à 100 % depuis chez soi, c’est qu’il n’y a aucune frontière entre la vie personnelle et la vie professionnelle. Je conseille souvent autour de moi de trouver un lieu neutre, un café ou un coworking… et surtout une plage horaire où vous êtes sûre de ne pas être dérangée pour travailler sereinement. »
Les témoignages d’Inès et de Magali nous apportent une réponse nuancée : le télétravail doit s’adapter à vous et à votre situation d’aidant.