Chaque année, le 4 février est l’occasion pour l'Union internationale contre le cancer (UICC) de sensibiliser le grand public aux différents types de cancer.
Derrière de nombreux malades du cancer, il y a souvent un ou plusieurs aidants, qui soutiennent les malades pour qui la présence, l’appui moral, l’aide au quotidien, le soutien social sont très primordiaux.
Le proche aidant est le plus souvent un membre de la famille mais peut aussi être un ami, un voisin, un collègue… En France, une personne sur dix aide un proche touché par le cancer. S’ils sont souvent silencieux, dans l’ombre de leur proche malade, les aidants sont donc bien présents même s’ils ne se définissent pas comme tel. Et les difficultés qu’ils rencontrent pour être à la hauteur des missions qu’on leur assigne sont, elles aussi, bien là.
Soutenir un proche atteint d’un cancer demande aux aidants, une grande disponibilité et une capacité d’adaptation importante.
Selon son degré d’implication, mais aussi les circonstances et l’état de santé de la personne malade, l’aidant peut être amené à intervenir dans de multiples domaines de la vie quotidienne : aide au ménage, à la cuisine, à la toilette, à l’habillement, au suivi des traitements, tâches administratives, accompagnement aux rendez-vous médicaux, aux séances de chimiothérapie, soutien psychologique, maintien du lien social…
Autant de responsabilités qui, mises bout à bout, font souvent émerger stress, fatigabilité voire épuisement. Un soutien extérieur est souvent nécessaire et légitime.
Il existe différentes solutions pour répondre à ce besoin de soutien comme la mise en place d’une aide-ménagère pour la personne aidée afin d’obtenir du soutien dans les actes de la vie quotidienne, pour permettre à la personne aidée, comme à la personne aidante, de souffler un peu.
Des groupes de paroles, destinés aux proches aidants, leur permettent également d’échanger entre aidants et de s’exprimer librement.