Questions aux professionnels

Psychologie
(36 éléments)
Avertissement legal
  • Ma belle-mère a bénéficié du maintien à domicile pendant environ 13 ans. Récemment, elle est tombée, et est actuellement hospitalisée. Le médecin insiste sur la fragilité du maintien à domicile et le fait qu'elle peut s'y trouver en danger. Il souhaiterait un placement en maison de retraite. Cependant, les moyens de ma belle-mère ne le lui permettent pas, ni ceux de ses enfants. S'il y avait obligation alimentaire, étant donné que je suis marié (régime de la séparation de biens), est-ce que je serai concerné par cette obligation ? Et pour ne pas mettre la famille en danger sur le plan financier, existe- t-il d'autres possibilités qu'une maison de retraite ?

    Oui, vous êtes concerné par l'obligation alimentaire et le contrat de mariage n'y change rien. Il existe des aides à l'hébergement ; elles sont distribuées par le conseil général et le centre communal d'action sociale. Ces aides sont distribuées après mobilisation de l'obligation alimentaire, laquelle est fixée après estimation des besoins de la personne et des possibilités financières des obligés alimentaires. Des possibilités d'accueil familial, moins onéreuses que les maisons de retraite existent aussi. Renseignez vous aussi auprès du conseil général du département, du Centre d’action social (à la mairie) de la commune où réside votre belle-mère, du CLIC (Centre local d’informations et coordination) le plus proche.
  • Ma mère est en maison de retraite. Elle a été classée en GIR 3 à son entrée, et l'APA versée en conséquence. Quelques mois plus tard, la directrice m'a annoncé que ma mère était réévaluée en GIR 2. J'en ai informé le Conseil général. Mais ce service ne veut pas augmenter l'APA avant un arrêté. Que faire ? Car la maison de retraite facture le GIR 2 soit 300 euros de plus par mois. Je ne sollicite pas l'aide sociale.

    Comment un établissement peut-il facturer un GIR 2 qui ne serait pas reconnu par les services de tutelle ? Il y a manifestement là, un désajustement entre ces instances et vous ne devez pas en faire les frais. Nous vous conseillons de demander, rapidement, une révision de la décision de la commission modifiant l'APA avec effet rétroactif. Envoyez votre demande en recommandé avec accusé de réception. La rédaction d’Agevillage.
  • Mes grands-parents n'ont aucun patrimoine, juste la retraite de mon grand-père. Celui-ci fait des crédits revolving un peu partout et personne ne se soucie de son endettement (surtout qu'ils ont une dette d'environ 46 OOO euros suite à un problème judiciaire lors de leurs activités comme commerçant). Le problème est qu'il a deux enfants : ma mère qui a une situation financière confortable et ma tante qui est insolvable. Si un jour, ils doivent aller en maison de retraite, aux vues des dettes, ils n'auront pas assez de revenus disponibles. Est-ce ma mère qui sera la seule obligée alimentaire ? Voire moi-même, seule petite fille solvable des quatre petits-enfants ? Comment peut-on se protéger à l'avance ?

    Je pense qu'il serait bon que vos grands-parents demandent à bénéficier d'un plan concernant leur surendettement qui peut aller jusqu'à la remise totale de leurs dettes (sous certaines conditions). Vos grands-parents peuvent aussi, en maison de retraite, demander à bénéficier d'une aide de l'Etat. Ont-ils l'A.P.A. (Aide personnalisée à l’autonomie) ? Le Fonds National de Solidarité, etc.? Si vos grands-parents demandent une obligation alimentaire, ils doivent la demander au Juge aux Affaires Familiales (JAF), en appelant en la cause leurs enfants et petits-enfants, qui seront entendus au préalable et qui expliqueront quel est, pour chacun, son budget. Le JAF rend sa décision en tenant compte des besoins des demandeurs, mais aussi des capacités financières exposées des défendeurs (avec preuves à l'appui).
  • Ma maman est entrée dans une maison de retraite parisienne. Pouvez-vous me dire si les augmentations de près de 30% de « tarif hébergement » et d'un triplement du « tarif dépendance » sont légales et quel est mon recours en cas de réclamation ?

    Ces augmentations sont impressionnantes, malgré les tarifs élevés en région parisienne (coût de l'immobilier, nécessité de rémunération plus forte du personnel). Vous pouvez comparez avec le coût d’une chambre d’hôtel avec petit déjeuner. Mais pour mieux comprendre les raisons de ces augmentations, il faut se référer à l'article relatif aux tarifs dans votre contrat de séjour, et demander des explications à la direction ainsi qu’au "conseil de la vie sociale". Selon nos renseignements auprès de la Ville de Paris, ces augmentations sont liées aux mises aux normes obligatoires des bâtiments, à des investissements jugés nécessaires (hôtellerie...). Aujourd'hui, c'est le résident qui subit de plein fouet ces décisions qui le dépassent.
  • Ma mère, suite à un A.V.C. a été placée dans une maison de retraite depuis 14 mois. Elle a une petite retraite de 650€/mois. Mon père est au domicile, et ne participe pas d'1 euro au frais d'hébergement de sa femme (1800€), alors qu'il a une retraite de 1500€/mois. Est-il obligé de participer, ou doit-on dépenser, en premier, le petit héritage que ma mère avait reçu de ses parents ?

    Les époux ont entre eux une obligation d'assistance et de secours. Votre père doit donc participer à l'entretien de son épouse. S'il ne le faisait pas, il faudrait l'y obliger en saisissant le juge aux affaires familiales
  • La maison de retraite où est placé mon beau-père refuse de le garder dans la journée, car il a fugué à plusieurs reprises. Elle l'envoie donc en centre de jour à plusieurs dizaines de kilomètres de cet établissement. Ils le font rentrer le soir pour dormir. Pendant combien de temps va-t-il supporter ce va et vient ? Ne serait-il pas plus simple de le recevoir dans le centre de jour définitivement ? Qui peut me renseigner ?

    La situation faite à votre père est anormale. On a du mal à imaginer qu'un chauffeur fasse deux fois par jour plusieurs dizaines de kilomètres pour le déposer et le reprendre. La maison de retraite a signé un contrat et ne peut se décharger sur un tiers de sa responsabilité, ce tiers fut-il centre de jour. Comme son nom l'indique, un centre de jour n'accueille personne pendant la nuit. Surtout, il est conçu pour soulager une ou deux fois par semaine les familles qui ont à charge une personne âgée et handicapée. Il est par conséquent étrange que votre père y soit accueilli tous les jours. Le mieux serait d'aller discuter avec le responsable de la maison de retraite et peut être, de chercher un établissement plus responsable.